20090228

Too much skunk tonight.

Hier, j'ai vu Birdy Nam Nam. Mes oreilles sont en convalescence, ma tête est cotonneuse, mes jambes font grèves. Mon sourire est rayonnant, j'ai mal à la gorge, j'ai trop crié. Des souvenirs me reviennent en flash. Le son était fort, mais pas trop. On a ri.

20090226

sans titre.

J'aimerais t'inviter dans un western, te convier à une danse que nous seul connaîtrons. Quand tu tires sur ta clope, chérie, tu me fais penser. N'y voit surtout pas un quelconque essai pathétique sur la muse, j'ai passé cette période, juste que toi et tes habits outranciers, tu m'plais. Bougeons la tête, il n'y a rien d'autre à faire. J'attends que les secondes s'égrainent et qu'enfin revienne mon inspiration. Ca risque d'être long.

20090225

Disparaître ici.

Des souvenirs reviennent en vague. C'est comme si rien ne s'était jamais passé, comme si mon enfance était hier. L'insouciance passé il ne reste rien. Il fait beau et le vent joue avec les arbres. Au loin, la mer brille, dans mon cœur il n'y a rien, le vide. De la fumée sort en volutes brumeuses de certaines cheminées, il fait pourtant chaud. J'ai l'impression de dériver sur une mer calme. Le courant des jours m'emporte, il y a ton sourire et le mien comme miroir déformant. Je ne sais pas si je suis vraiment heureux, je ne suis qu'un ignorant aux idées vagues. Tout finit par s'imbriquer, car tout à une cause et une conséquence sur terre, juste que parfois, la pilule est dure à avaler. Quand je regarde le soleil qui se couche, je n'arrive plus à penser, et la nuit, une bête en moi grogne et se meurt. La vitesse des yeux qui s'ouvrent et se ferme. Une bourrasque et la flamme s'éteint, ton murmure dans le creux de mon oreille, ton souffle sur mon cou. Mes frissons et mes incompréhensions. Mélanger vie et rêve, se convaincre que ses fantasmes sont réels. Recevoir des textos et ne savoir quoi répondre, préférer se taire au lieu de trop en dire.

20090224

En convalescence.

J'ai le cœur à marée basse.

Frustrer : v. transitif 1 - Priver (quelqu'un) d'un bien, d'un avantage sur lequel il croyait pouvoir compter. 2 - Priver (quelqu'un) d'une satisfaction.



Regarde, Icare s'envole. J'écoute des chansons gaies, du moins j'essaye de me mouler dedans, comme si c'était un habit confortable. Ce soir, demain, après demain. Je me construis des avenirs inutiles, des buts à atteindre et au milieu je comte l'histoire du vide. Qu'importe, j'ai de la musique et de la patience. J'ai de l'imagination à revendre. Et j'écris quand il n'y a rien d'autre à faire.
Les affaires s'entassent sur le sol de ma chambre, et des piles de cours s'entassent sur mon bureau. Je me suis promis de ranger tous mes CD dans leurs boîtes, et je n'en ai pas la force car, il y en a trop. Je vis dans un cocon familier, une chambre qui m'héberge presque tous les jours de l'année. En transit dès que je n'y suis pas, nus quand je vais dehors : c'est sans doute pour ça que je meurs de froid.
Hier était un jour à oublier, un jour brut durant lesquels le vent affute nos silhouettes. Buriné par les bourrasques froides. Vision éphémère, le soleil se couche sur le vieux port, rouge au loin et bleu roi aussi. Toi qui marche à côté de moi, tes talons frappant fort les dalles. La cannebière qui grelotte, la fin d'un rendez vous. J'aurais aimé te voir seul à seule pour savoir. Tu as convié un de tes amis. Hier soir, dans ma chambre, une fois la rudesse des évènements passés, je crois avoir pleuré sans raison. Je me suis abrutit devant des films qui ont retenus mon esprit. Puis j'ai repensé à tout ce mélange d'émotion. J'écris pour me rappeler alors que je souhaite oublier, le paradoxe de l'être humain qui hésite à tourner une page à peine remplie. Peut-être la volonté de ne pas être avare de mots ni d'espace.
J'aimerais que l'on voyage, et je vois les bateaux au loin partir vers de fantastique croisière de ma fenêtre. J'ai l'impression de voguer sur le radeau de la méduse depuis octobre. La crise partout mais aussi dans mon cœur, le cours de ma bourse s'emballe, je suis perdu dans un labyrinthe que j'ai moi même créé. J'aimerais décodé les appels à l'aide, les regards ne voulant rien dire en apparence, et tes yeux plongés dans les miens. J'aimerais être une de ces personnes à qui la vie souris car ils sont généreux par nature.

20090222

Fuite (point de ~)

Puisque tout est possible, puisque rien est vrai. Puisque toi tu es indifférente, puisque moi je suis en demande. Puisque nous deux ce n'est pas possible. Puisque la famille c'est quelque chose qui s'égraine comme le temps. Puisque l'amour se partage, se distribue et se dilapide un peu comme l'argent. Puisque le dégoût est chose commune ici, et puisque la migraine est un but à atteindre. Puisque je suis un homme, puisque j'écris le soir. Et puisque je m'ennuie à écrire sans cesse.

Alors, je ne trouverais ni chute, ni sujet vague, ni rêve à rugir à la face du monde.

Acouphène


Contempler le ciel, la lenteur d'un monde en mouvement. Simplement rêver d'une révolution à contre sens de celle de la terre sur elle même, de celle de la terre autour du soleil.
Lendemain de soirée, je ne sais pas où j'en suis, les oreilles sifflent : j'écoute Mountain Battles des Breeders et j'aime.
Le ciel est gris, mais on voit la tâche lumineuse du soleil à travers les nuages. J'aimerais qu'il pleuve et qu'ensuite ce soit les beaux jours, qu'il fasse chaud, j'ai besoin d'une vie pleine alors la mienne je la dépouille. Le cadavre de mon passé git là, bêtement sur l'asphalte et le train de mes pensées file vers un avenir brumeux.

20090220

Vendredi, 20 février :

J'ai la respiration qui se coupe, peut-être que j'ai trop couru. Ma gorge est douloureuse alors que le soleil se couche. Je cherche et pourtant je ne trouve ces liens de causalités faisant que le banal ne soit pas une triste histoire. Associations d'idées sans vigueurs, je n'écris que pour combler le temps et l'espace que l'absence d'occupation met à disposition.
J'aimerais être quelqu'un d'autre parfois. Peut-être plus beau, un peu, peut-être porter d'autres habits. J'aimerais que ma vie soient un répertoire de belles musiques, de beaux comtes. Quand je vois mon reflet dans la glace, je me hais parfois, lorsque cela va mal. Sinon, je suis indifférent. Et tant mieux peut-être.

20090218

La tragédie d'une trajectoire.



Moi, j'étais grand. Moi, j'étais fort.

Et puis il y a eu le malaise. l'impression que la terre ne tourne plus rond. Moi j'étais grand et fort, parce que j'étais entouré de quelque chose. Comme une aura de protection qui écartait loin de moi la fatigue, qui, à ma bouche porté toujours la salive nécessaire à la parole. On est fort, en équipe. on l'est beaucoup moins face à la vie, car la vie, c'est une affaire privée. Les amis ne servent pas dans ces moments là, et l'expérience non plus, alors, ne nous attardons pas à parler de la sagesse.
La majorité comme un but à atteindre, et ensuite l'on devient des gens possédant une vie sans buts, sans rêves même si on dit le contraire. On pense que tout ira mieux, et plus l'on vieillit, moins les choses vont. C'est parce que les choses filent droit sans doute en ce monde. Que le temps n'est pas une boucle, du moins j'imagine mais qui pourra vivre assez longtemps pour s'en rendre compte.
L'espace peut se plier, en un instant, et les repères deviennent des vieilleries auxquels on ne croit plus. On se verrait presque priant, en tant qu'athée, pour savoir si oui ou non, on a bien fait de, jusque là, ne pas croire en une entité divine. Chacun ses goûts, chacun sa vie. La terre semble dépeuplée quand chaque matin je parcours les rues vides dans le bleu de l'aube. A croire que sur terre ne se déplace que des carrosseries folles, qu'il n'y a personne pour les conduire.
La leste danse du quotidien nous mènerait à penser que chaque être est en orbite autour de son propre monde. Sur tout une thèse, surtout sa thèse. Mais la gravité nous rattrape, la lourdeur de la vie aussi peut-être. Nous voulons être fusée, fasciné par la forme de la goutte d'eau pour nous symbole d'avancée et de modernisme. Pourtant nous sommes des grosses choses balourdes et handicapées. Notre agilité au vestiaire, il ne nous reste presque rien : que des commotions sur un visage d'enfant à naître, d'adolescent épanoui : d'humain anonyme.
L'on se propulse sans cesse au devant de la scène, pensant voler, pensant dépasser ceux qui se sont, avant nous, lancés. Mais pourtant la gravité nous rattrape. Alors, suivez moi du regard, moi dans le ciel que je traverse. Suivez la trajectoire d'un humain ayant dépassé avec le sourire sa majorité.

20090217

La tectonique de nos plaques.

L'amour est vague, moi, je n'ai pas confiance en quelque chose que tous le monde veut connaître mais que personne ne peut objectivement décrire. L'amour, c'est peut-être une bataille, un sprint, un marathon. Peut-être la plus belle chose au monde, peut-être la pire. C'est peut-être une invention de l'homme pour se rassurer vis à vis de ses pulsions, pour qu'il accepte cet excitation qu'il ne peut expliquer. Peut-être aussi que c'est la plus haute forme de narcissisme. L'amour, j'en parle souvent, en n'en connaissant que le strict minimum. Toutes les nuits, des milliards d'être le crée, et je trouve ça un peu réducteur de limiter la création de l'amour à l'acte physique. Je me plais à croire naïvement, que l'amour peut se faire en composant une musique, en écrivant un texte, réalisant un film. Cela foudrait dire que l'amour c'est l'art et tous les amoureux des artistes. Peut-être bien, ça expliquerait notamment pourquoi pas grand monde le comprends, pourquoi on le critique, pourquoi on débat dessus. Et c'est beau d'imaginer des tas de gens artistes, dans un sens ça rassure.

*
* *

En fait vivre tous les deux, c'était juste définir nos zones d'influences ; placer nos pions avant la bataille. Que ce cela soit finit comme ça n'étonne que nous, mais qu'importe. On jouait un jeu bien drôle. C'était avant les sentiments, ces tristes sentiments. Avant l'attachement pour l'un pour l'autre, avant que ton regard fasse battre mon cœur. Oui avant tout ça, toi et moi c'était pas grand chose ; une grande rigolade et un peu de sexe car c'est bien ça le piment des vies que l'on gâche.
Finalement, la bataille a eu lieu et c'était du tir à vue. Nous n'avons épargné aucun de nos soldats, nous avons même ouvert le feu sur des ambulances et enfonçait des portes ouvertes. La puissance des disputes de gens qui se connaissent par cœur. Lorsque nous avons finis, nous n'avions plus rien à nous dire. Moi, j'ai pris mes clics et mes clacs, toi sur le clic clac, je suis partit avec mon baluchon : une triste valise : j'ai claqué la porte de l'appart.

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Le temps des sanglots passé, les cheveux plus court pour toi, la barbe plus fournie pour moi, j'ai refrappé à la porte, parce que j'avais froid dehors sans toi, que ma main serrait une main imaginaire ; le souvenir de la tienne. Tu m'as ouvert et tu es restée là, posée contre la chambrale, un petit sourire au lèvre, peut-être ironique, sans doute. Tu avais gagné la première bataille d'une nouvelle guerre. J'ai dit que je passais dans le quartier. J'étais échevelé d'avoir courru dans les escaliers mais surtout d'avoir vécu jusque là. Je sais que tu aimes quand mes cheveux sont comme ça. Tu m'as juste dit : "je t'imaginais plus grand", et moi je t'ai demandé en retour : "cette phrase, un vieux fantasme ?". Tu n'as pas acquiescé parce que c'était inutile. Tu m'as saisi par le col et tu m'as embrassé. Dans l'appart planait un rythme fou : nous avons fait l'amour.

20090216

Hospital - The Modern Lovers

La recherche d'un trésor sans cesse, la découverte de la vie au long de cette quête. Perceval cherche le Graal, moi je cherche le bonheur, et je ne suis pas un preux chevalier, je ne suis pas un cowboy, je suis peut-être un jeune homme. Parfois le rythme s'emballe et mon cœur à du mal à suivre. A la traîne, je serais peut-être en retard le jour de mon enterrement. Mais tout, vraiment tout me passe tellement pardessus la tête que je pourrais dormir ce soir sans doute.

20090215

"Blinded by the lights"


Je ferme les yeux, et pense à l'avenir parce qu'un jour tout ira bien. Je le sais, il ne me reste qu'à attendre, encore et encore.

20090213

I Gave You - Bonnie "Prince" Billy

Moi j'ai tout lâché pour toi, et toi tu m'as laissé là, là juste là, moi qui ne suis plus rien sans toi.
Tu étais là, tu n'y es plus. Le lieu n'a pas changé et pourtant, moi, je me sens perdu. Tu étais ma boussole, l'horloge de mon cœur et le métronome des mes passions sans bornes.
J'ai nommé ma douleur, lui ai donné ton prénom, et pour cette effronterie, moi, le pauvre petit être ridicule, je me suis haït. Tu ne rigolais pas quand tu m'as dit que tu partais, et moi comme un con j'ai essayé de te retenir, je t'exaspère, tu me fais perdre la tête : c'était un jeu au début et moi j'ai pris ça au sérieux ! Alors, excuse moi, essaye au moins : REVIENS !
Dans ma tête j'ai imaginé des tas de choses, mais pas ton absence, et l'homme est vraiment bête d'imaginer le futur que rempli de bonheur. Tu m'as trahit, toi, sorcière m'ayant fait croire qu'en un tour de main on pouvait tout colorer. Et tes yeux, sont sec, les miens sont humides, verts contre bleus. Bleus de l'âme, du ciel qui ne prend même pas la peine d'être triste. Je me déchire, ma tête au loin s'envole.
Animer sa vie, réchauffer les lettres de mon cœur et oublier oui, oublier que tu as jeté mes fringues par la fenêtre. Que je t'ai rejoins pour t'aider, que tu as ris, et que c'est comme ça que de colocataires nous sommes devenus amant. Oublier surtout que je t'ai embrassé, et oublier ton corps et tes tâches de rousseur sur ta peau pâle. Oublier la lente danse de nos langues, oublier que la nuit tu me soufflais des berceuses après l'amour.
Soudain, j'oublis, soudain je suis amnésique, mais mon corps se souvient de la fraiche tristesse ; de la souffrance que l'on voudrait se cacher. Je suis une éclipse rayonnante tant ombrageuse.

20090212

Une vie sans rêve.







Ask the dust. //

20090211

Your needle + My veins = Our dreams

And then you became an angel.



Depuis je pleure, je t’attends, et je me pose des questions presque existentielles. Quand tu souffles moi je me gonfle, comme la voile dans le vent. Viens, dansons, tu me pousses à devenir plus, moi qui ancré dans ce monde fade avais tendance à me laisser couler. La ponctuation s’emmêle et s’entrechoque les mots d’une vérité triste. Quand tu cris, tu as une belle voix, et je sens mes cordes vocales flancher. Tout le monde dit que tu es belle, et moi je les crois. Gravure de mode, mode de la gravure sur corps. Pour oublier que tu étais parfaite tu te taillais les veines, et moi je voulais te sauver, par égoïsme, pour avoir encore de l’énergie en masse à mettre dans mon réservoir plein de flemme. Tu étais la flamme, la femme, alors je t’ai empêché de faire tout ça, pour être heureux, et toi tu as refusé de le faire pour moi. Et c’est ainsi que tu vécus triste, et tourmentée alors que moi je vécu égoïste et heureux. Sans considérer ta souffrance, tes plaintes : je suis devenu aveugle pour aimer et non par amour.
Et maintenant que tu n’es plus là, je pleure.

20090210

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Sujet glauque : "le bonheur : cause, manifestation, conséquence."

Je marche dans le bleu du matin. le vent, une autoroute perdue entre deux agglomérations passe sous mes pieds.
Les odeurs du matin, assurément fraiches, flottent dans l'air. j'écris pour me souvenir et cette danse n'a pas de but. A chaque relecture, j'appuie sur repeat et ressens à nouveau ce que j'ai vécu. Mon stylo, une simple machine qui rêve plus fort que ma tête. Des sons se répercutent dans ma boîte crânienne, je boîte, tu m'aides.
Je pourrais parler d'amour, mais je n'aime pas ces mots vulgaires qui n'ont plus de part d'intime, que l'on jette à la face du monde comme un privilège, pour dire : "Moi j'aime et pas toi". Non, je préfère assurément l'intimité de la rage que procure la haine.

20090209

Ce doit être le besoin de s'évader, coincé entre un avenir perdu et un passé qui se consume. Tu consommes pour oublié, et tout ces sous que tu dépenses pour que le temps passent s'évapore dans la machine, triste liquide inaccessible. Toujours les mêmes histoires avec les mêmes personnes et toujours le même ennui. J'écris mal, je cris fort, j'ai envie de tout plier, reprendre du début, là où j'ai débuté la première fois que ma plume a touché le papier. J'ai envie de crier, et devenir ainsi amnésique. Rature / Retour à la ligne.

20090208

Manifeste.


Le point haut en l'air, remplaçant un soleil terne. la face striée de bonheur, de révolte. La face fendue d'un sourire ; simple échancrure d'une robe mousseline dévoilant tes longues jambes. Le bonheur, mais qu'après des heures d'attente, le temps coule et rien ne l'arrête. Vision simpliste d'un univers plat, mais retord, que l'on aimerait tordre. La scoliose qui guette les âmes frêles lorsque l'on voit le poids des mots que l'on doit bringuebaler dans notre bedaine. Avant, j'étais enragé ; aujourd'hui ? je brûle. Consumer des substances licites ou non et boire de l'alcool pour raviver le feu d'une haine sourde que l'on aimerait tant cacher à la face du monde. nous sommes des contradictions sans visage, mais pourquoi ne l'on prend-on pas en compte notre intégrité ou notre personnalité ? A les écouter nous sommes des grandes carcasses vides, bonne qu'à se détruire le cerveau encore et encore. A les écouter, je devrais faire le pantin dans des boîtes chaque week end. Et c'est ainsi, que certains agissent préférant oublier que se rendre compte que dès le biberon on nous a enfilé le mot "crise" en même temps que les lois naturelles de base. L'éducation d'une génération sacrifiée à qui on ne donnera ni argent ni chance, et le pessimisme sifflotant des révolutions que l'on couve en secret espoir.
Dans mon cœur l'orage gronde et mes yeux secs constate que rien n'avance dans le monde. Les solutions ne s'additionnent pas mais se divise et dans ce complexe schéma mathématique moi je valse entre les zéro et un car pour être plus clair je suis devenu binaire (je me suis mis au rythme de mon organe vital). Les rythmes les contretemps et le choc émotionel du bruit après le silence. Surcharge de vocabulaire, des mots qui ne servent à rien, simples pantins passif d'une idée que l'on expose et développe : j'ai honte d'utiliser le même langage que celui de gens me représentant si peu, mais que faire ? Je serais peut-être le seul à me comprendre. Mais, je le sais, l'écrivain n'est qu'égoïste.

...

moi : "bon t'attends quoi pour boire, t'es un homme ou quoi ?
lui : nan j'suis une tapette.
moi : justement, les tapettes ça avale."

Ou comment résumer ma déprime.

20090206

365 jours. // Il pleut et je m'invente une histoire : une vue panoramique.

Avec tes doigts, tu fais un triangle et tu regardes la vie à travers cette forme géométrique. Prisme Pink Floydien, Freud est mort et depuis on le cultive : on appelle ça modernisme. Des préceptes plus tard, on rie, tu tangues, le trop plein de couleur sans doute. Le blanc après le noir total agresse, une idée psychédélique plus tard je sens ton coeur battre plus fort. A terre, tu as des yeux bleus mais quand tu perces le ciel ?
La rage n'a pas de lettre, que de la ponctuation ; moi je mets de l'eau dans mon pastis, car mon vin je le bois pur. Le sang de Dieu et le mien qui se lient, au loin le ciel devient rouge, et c'est tout un monde qui part en fumée lorsque mes doigts claquent. La fumée, hors de ta cigarette ; hors du temps : des idées plein la tête. Accro , générationellement un badau sans intérêt. J'iamerais te parler de la colère sourde qui emplie mon coeur à point nommée.

Tu regardes la vie et elle est plein d'arbres d'oiseau et de pluie. De guitare douces, et de danses sourdes. l'été l'Italie et ces bouffes monumentales. ta peau bronze mon sourire blanc ; cheveux dans le vent. Tu seras une star américaine des 50s et moi un espèce de robert Redford ridicule, histoire d'avoir un chapeau et un complet gris. Je fumerais des gitanes et toi tu liras les lignes de ma main. Je craquerais mes allumettes avec le pouce.

Toi et moi, nos regards qui coulent de source et l'eau sucrée de tes regards. j'aimerais que l'on pue l'avenir.

20090204

Être adulte / "Arc-en-ciel pour daltoniens" (cadavre exquis #2)

"Evasion, évasion effort d'imagination.
Ici, tout est gris : les murs les esprits les rats la nuit.
[...]
Jolis noms d'arbres pour des bâtiments dans la forêt de ciment"
Demain c'est loin.

Tirés en plein ciel, tristes oiseaux des villes sourires émaciés, vies taillées dans le bois qui font les rails de nos vies. Le goudron dans les poumons et l'ennui gris sous des casquettes / bonnets / capuche. toujours un son lourd de reproches qui traîne dans des oreilles en demande ; dans nos cœurs les armes de Brixton tonnent et au dessus de nos têtes les nuages grondent. Didactique de la vie, le mouvement du vent qui t'emporte. Circulaire tes regards, et rectangulaire la porte par laquelle tu t'échappes. Enfermés dans des structures que l'on a créé pour se réguler : l'homme connaît l'homme alors il l'emprisonne alors, ses rêves il les inhibe. Exhiber son sang puisque une balle s'est loger dans notre tête. Autour de nous que des rêves sans titres et s'enfile les sourires fat comme on file droit. Les joints s'écrasent sur le sol et plus rien ne plane car ce sont des chasseurs et ils nous ont tués en plein ciel car nos rêves à nous la jeunesse c'était de s'en aller over the rainbow. il n'y a que des tours devant ces arc-en-ciels et des promesses de réhabilitations. Que faire, moi je m'évade à l'arrière d'un bus crade. Jolie carte postale.

20090203

Nuit américaine (everydays life)

Ce matin le ciel ressemblait à l'apocalypse et tout était calme dans les rues d'Aix. On aurait vu Michael Mann filmé la solitude de l'instant, moi j'marchais et j'avais froid. Les pieds martelant l'asphalte, dans mes oreilles Ritz 107 des Fischerspooner défilé.

"Bang yo head till yo start to break ya neck nigga"

20090202

Une vie sinistre.

Au début y avait tes yeux, et maintenant y a mes ratures. tes lettres brûlent et j'envoie des signaux de fumé apaches à la terre entière. J'ai d'abord lacéré le vocabulaire pour qu'il t'aille mieux, et ensuite, j'ai commence à penser au pluriel. mais non, il fallait que je pense à toi, que je sois impersonnel. Je bois des cafés noirs et je serre les doses pour vivre plus longtemps le soir. parfois je me déconnecte du monde. Bloodshot eyes & migraines. La lumière glauque du métro voit mon retour à la vie. Vampire, ou bien pire : homo urbanus. Electrochoc et bruit de compression, les corps tout ça dans une orgie prude. Le buit du clairon, les rames qui se ferment et les veiunes qui s'ouvrent le soir quand on a rien d'autr eà faire.
Dans toutes les techniques d'autodestruction que l'humain peut employer j'ai choisis l'amour et en attendant je me délecte du désespoir sur le sol froid de mon appart jouant avec les volutes de fumés. L'encens brûle, et les odeurs sont écoeurantes. Dans une danse magique on se penserait aux portes du réel. J'iamerais déconnecter mon cerveaux quelques secondes de la danse du monde pour prendre du recul. les nuages s'ammassent dans un ciel qui un jour fut bleu.
Je me balade dans les rues de la grande ville, et je vie au rythme du spleen ; Manhattan Blues babe. J'aimerais que l'on me berce, alors en j'entend les cris de rages poussé comme des cris au secours sur des musiques formatés et insipides.

20090201

Retour aux pyramides.

Apposition de mot sans vie, vague à l'âme vie vide, avide et acide. Désespoir noir sur œil & coquard, car plein d'ennui chaque jour chaque soir. Vraie foire autour de ce monde couard. J'aimerais être ailleurs mais mes idées ne sont que leurres, je cours pour arriver à l'heure à mon enterrement. Je cours sur des musiques entêtantes et tant et tant de choses reste en attente. Punchline pour sauver familles expulsées puisqu'en fin de bail, les huissiers baillent devant la lenteur de ton mouvement, tes pleurs. Les mains se lavent, le travail s'envole, et ces rires n'annoncent rien qui vaillent. L'oublie se respire rails après rails.

Tout va très bien madame la marquise, moi j'écris pour le vide, sur le vide. J'attends que ma vie s'anime, en attendant, j'ai le coeur serré et les idées extensibles.

N'avoir rien à dire.

Another shot please.