20090225

Disparaître ici.

Des souvenirs reviennent en vague. C'est comme si rien ne s'était jamais passé, comme si mon enfance était hier. L'insouciance passé il ne reste rien. Il fait beau et le vent joue avec les arbres. Au loin, la mer brille, dans mon cœur il n'y a rien, le vide. De la fumée sort en volutes brumeuses de certaines cheminées, il fait pourtant chaud. J'ai l'impression de dériver sur une mer calme. Le courant des jours m'emporte, il y a ton sourire et le mien comme miroir déformant. Je ne sais pas si je suis vraiment heureux, je ne suis qu'un ignorant aux idées vagues. Tout finit par s'imbriquer, car tout à une cause et une conséquence sur terre, juste que parfois, la pilule est dure à avaler. Quand je regarde le soleil qui se couche, je n'arrive plus à penser, et la nuit, une bête en moi grogne et se meurt. La vitesse des yeux qui s'ouvrent et se ferme. Une bourrasque et la flamme s'éteint, ton murmure dans le creux de mon oreille, ton souffle sur mon cou. Mes frissons et mes incompréhensions. Mélanger vie et rêve, se convaincre que ses fantasmes sont réels. Recevoir des textos et ne savoir quoi répondre, préférer se taire au lieu de trop en dire.

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