20090208

Manifeste.


Le point haut en l'air, remplaçant un soleil terne. la face striée de bonheur, de révolte. La face fendue d'un sourire ; simple échancrure d'une robe mousseline dévoilant tes longues jambes. Le bonheur, mais qu'après des heures d'attente, le temps coule et rien ne l'arrête. Vision simpliste d'un univers plat, mais retord, que l'on aimerait tordre. La scoliose qui guette les âmes frêles lorsque l'on voit le poids des mots que l'on doit bringuebaler dans notre bedaine. Avant, j'étais enragé ; aujourd'hui ? je brûle. Consumer des substances licites ou non et boire de l'alcool pour raviver le feu d'une haine sourde que l'on aimerait tant cacher à la face du monde. nous sommes des contradictions sans visage, mais pourquoi ne l'on prend-on pas en compte notre intégrité ou notre personnalité ? A les écouter nous sommes des grandes carcasses vides, bonne qu'à se détruire le cerveau encore et encore. A les écouter, je devrais faire le pantin dans des boîtes chaque week end. Et c'est ainsi, que certains agissent préférant oublier que se rendre compte que dès le biberon on nous a enfilé le mot "crise" en même temps que les lois naturelles de base. L'éducation d'une génération sacrifiée à qui on ne donnera ni argent ni chance, et le pessimisme sifflotant des révolutions que l'on couve en secret espoir.
Dans mon cœur l'orage gronde et mes yeux secs constate que rien n'avance dans le monde. Les solutions ne s'additionnent pas mais se divise et dans ce complexe schéma mathématique moi je valse entre les zéro et un car pour être plus clair je suis devenu binaire (je me suis mis au rythme de mon organe vital). Les rythmes les contretemps et le choc émotionel du bruit après le silence. Surcharge de vocabulaire, des mots qui ne servent à rien, simples pantins passif d'une idée que l'on expose et développe : j'ai honte d'utiliser le même langage que celui de gens me représentant si peu, mais que faire ? Je serais peut-être le seul à me comprendre. Mais, je le sais, l'écrivain n'est qu'égoïste.

2 commentaires:

Mélissa a dit…

Je crois que tu as des choses à me raconter.

Anonyme a dit…

L'écrivain se voit obliger d'être égoïste. Au départ, il ne l'est pas forcément. Il le devient à bout de révoltes brisées.

J'anticipe ta question sur mon changement de pseudonyme. Pourquoi passer de Lux à Junie? Juste parce que c'est le nom de la fille dans la Belle Personne :). (Pitoyable)