20090125

volutes bleutés. Ma gitane à moi ne danse que dans ma tête.


J'ai fermé les yeux, et je me suis revu, marcher dans les rues de Prague. Retournerons nous au Kafe Kubista ? J'aimerais.

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Une larme tombe, raide morte, sur la rectitude d'un monde lugubre. Puisque l'on utilise les mots à outrance, sans en savoir le sens, écoutons la beauté du silence.
Ici, on fait l'amour à coup de "Diners Aux Chandelles", et là, c'est une orgie communicative qui se déroule, à l'ombre du monde, là où l'on ne se déshabille que du regard. Rimant avec ferveur sur une vie dénudée, libertines et surtout sans intérêts.
J'évite les caricatures lorsque tous se gargarisent dans la pureté d'un son. Ce à quoi j'aspire, c'est entendre le vent souffler dans les arbres, le bruit des vagues et ton rire en cerise sur un gateaux plein de crème chantilly. Vivant une vie sans apostrophes ni contraintes, on sera, enfin, bien.
Des lignes de fuite, et au fond de mon regard, la perspective cavalière de ma vie. Fard sur tes paupières, la route n'est que belle. Le rythme rebondit sur mon coeur alors que les violons glissent sur ma peau pâle. Les linges blancs s'agitent dans le vent, le temps d'un instant nous sommes main dans la main, et rien mis à part Murano, et ces façades colorées éblouissantes. Le sel de la mer sur tes lèvres ; j'aurais pu être prophète si j'avais préféré parler au lieu d'écrire. Qu'importe, je ne serais pas un produit que l'on utilise à tord, et à travers.
Je rêve des courbes de ta poitrine nue dans la chaleur moite de notre giron. Dans la fumée de ta cigarette, tu me liras l'avenir.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai trouvé ma première phrase.
Dans la simplicité.

Ne pas être un produit insignifiant. Surtout pas.

new-dream-for-a-life a dit…

Et c'est beau ici aussi. Et ça ne m'étonne pas. Et c'est bien. Aussi.