20090116

Un fix en consonnes et voyelles. (451 mots plus tard.)

Mon œil qui se remplit d’images troubles et débiles. Les yeux rivés sur l’écran incandescent. La zapette à la main, je serais presque dieu, le même sentiment que lorsque j’écris. Comme si cette fois, pour une fois, je contrôlais ma vie mon monde. Savoir ou l’on va avec comme inconnu savoir sur quelle chaîne on va tomber, sur quel programme ne nous plaisant pas on sera forcé de s’arrêter trente secondes pour se donner bonne conscience. La journée file, et il n’y a rien d’intéressant à faire, perdu entre ce que l’on doit et ce que l’on veut faire. Dans la nouvelle pub de gilette il y a une vingtaine d’hommes et qu’une seule femme dans la chambre. Bon, ils sont jamais en même temps, mais je me demande quand même si elle les connait tous les gars. Y a des vieux morceaux parfois, sur les chaînes de clips, le genre qu’on n’écoutait pas dans les années 90 mais qu’on est content de réécouter, comme des pauvres vieux heureux de savoir qu’on ne les oublis pas tout à fait. Putain, j’ai 18 ans et je suis vautré là, et le ciel tourne au gris devant le soleil radieux. Mardi les partiels, et entre temps, que l’ennui sur le compteur. Jamais motivé à me bouger, pour faire ci et ça, tout ce que j’ai à faire quoi. J’attends, et c’est long d’attendre.
J’écoute le premier album de Doc Gyneco, pour regretter amèrement ce qu’il a décidé de devenir. C’est pas grave, c’est toujours les meilleurs qui partent en premier. Sauf que lui est encore là malheureusement. Je comprends pas comment le génie ne fait qu’effleurer les gens parfois, c’est ridicule, je m’en remettrais p’t’être. Je connais les paroles par cœur, je me sens obligé à chaque fois de rapper en même temps que lui malgré mon flow d’hérisson taillé à la hache, puisque coupé au couteau. Je connais ces foutus morceaux par cœur depuis que j’ai cinq piges remarques, après, c’est comme la bicyclette, ça s’oubli pas quoi. Je me souviens, ma cousine écoutait ça, la BO de la Haine, et Spaghetti Incident des Guns’n’Roses. La belle époque. On était partit en Bretagne cette année là, l’été.
Dans ma tête les souvenirs ressurgissent en vague désordonnées, la nuit, j’attends que le temps passe, parce que je ne dors presque pas. Cette nuit j’ai fait un rêve étrange. J’ai finis les révisions. Maintenant, je sais comment fonctionnent les trois pouvoirs aux States et en Angleterre, ça me fait une belle jambe. Derrière les nuages, là haut peut-être qu’il y a le rêve. J’ai envie d’évasion, Kerouac écrit des phrases sans fin, mais je m’accroche, j’en suis à la moitié.

La vie est belle.

1 commentaire:

Fernando Nunes a dit…

sorry but my french it's not good enough to understand all text..rs
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