20090105

On ira voir la mer.




Fasciné par la lumière, l'horizon, toutes ces choses... La fatigue surtout et le regard gris bleu. Les cernes noires, en passant à autre chose en passant par là. Toutes ces choses qui ne sont plus réelles, plus vraiment. En bougeant la tête, j'entends le vertige. J'attends un peu avant que la vie soit douce ma belle. L'horizon bleu ciel, du sel sur tes lèvres. La mer, sa côte, et ses plages, des plages partout sable blanc mouvant, chaleur beige. La simplicité d'une danse basse guitare batterie. La valse des bohèmes au sentiment léger, ton sur ton ta peau pâle, ma peau crème. Si on s'est aimé, ce ne devait pas être en juillet. En attendant, la vie se charge pour nous de remplir nos têtes.Chaque jour plus fatigués que la veille, paraît il que le crépuscule est doux, que le crépuscule je l'iame. Parce qu'il suit le coucher de soleil et que je ne peux plus en regarder un sans penser à elle. Quand je fais la somme de toutes les personnes que j'ai laissé sur le bas côté, je commence à compter en année lumière. Nécessaire, les choses étaient dénaturés. La silmplicité d'une relation, la complexité des sentiments qui l'animent. Laminé de l'intérieur par une lame de fond, larme dans le fond du verre, étrange état d'âme pour la dame dans le fond. Les cafés sont vides, les tasses pleines. Le noir de tes regards, glace dans le verre ; whisky, soda : encore une tournée, celle ci est pour moi. Déstructurer ses phrases, les enfiler en collier, surtout ne pas relire, on pourrait se trouver génial. Sur la pendule les heures roules, sans cesse à la même vitesse, et la fatigue me fait vivre. Les yeux ouverts, la vie sur terre, la tête loin loin, en train de creuver le ciel. Ma vie au présent continu, parfait puisque antérieur. Se perdre dans des considérations lexicales, presque verbiales. Une fille crie dans mes oreilles, je vie la musique. Chacun de mes pas me mennent à une impasse, celle de la mort. Je me rends sourd et j'en suis heureux, sourire doux sur lévres gercées, le froid dehors dedans, le coeur comme un glaçon dans la douce danse de l'été, tintement hovernal de la neige sur nos corps emmitoufflés. J'aimerais que tu sois là, pour te toucher, on aurait froid à deux, et ce serait strictement pareil. je n'iame plus, c'est fatigant d'être romantique. Quand j'écris je passe pour que je ne suis pas : juste un homme, juste un pitre. Je bouge la tête, j'écris, sans cesse, parce que ce soir, je n'ai que ça à faire. Raisons de vivre sans fin. Au début était la faute d'orthographe, depuis on a inventé mieux : la consommation, la pauvreté, la drogue & leurs overdoses à chacune de ces nouveautés. Mersmerisé ; attirés par la lumière, le doux reflet dans notre miroir, j'aimerais être beau, ça me changerait, j'aimerais avoir un jean qui me va, et des pompes que tous le monde secrètement souhaiterait. Bientôt le printemps, puisque je le rêve. Les semaines passent et se ressemble, alors ce n'est pas la routine, parce que j'ai décidé du contraire. La fin qui me tiraille, 24h sur 24. Chacune de tes paroles illuminent la piste aux étoiles, je ne técoute pas : schizo parlant de lui à la première et deuxième personne, en même temps et dans le désordre. Ubu est mort, vive le roi. Moi je suis et ça m'emmerde, j'aimerais donc être encore pendant des années, des siècles. Le temps file, tes collants se filent : lumière sur la ville.

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