20090106

Inhale ; summer everywhere.


On ira voir la mer, et elle sentira tellement bon le sel que cela sera comme du sucre quand on boira de l’eau douce. Les voiles au loin qui s’agite, le vent et ces gens décidés à l’affronter. J’ai trop de respect pour lui pour le défier, mais j’aimerais qu’il me pousse un jour vers plus loin, un horizon moins coloré peut-être mais tout aussi agréable. Il gèle, au sens propre. Ce matin, la ville était bleue, et c’était beau, plus que le gris ambiant du reste de la journée. Les amphis pleins de têtes se battant avec leur matière grise. Cette chaleur artificielle due à des chauffages faisant un bruit de ventilateur enrhumé. Asthmatique des oreilles, moi j’ai fermé ma plume à toutes considération autre, et j’ia écrit jusqu’à plus soif sur des thèmes dont je me contrefoutais avec style, du moins j’espère. J’ai écrit trop comme d’habitude c’est pas grave. J’écoute la musique et ça fait d bien. Je n’écris pas bien, pas ce soir. Les mots sortent parce que je les expulse, je suis mort, j’éructe. La gorge encombrée de trop de sons, je suis dyslexique de la pensée, je fais des comparaisons sur tout donc sur n’importe quoi. Nain porte quoi ? Jeux de mots à deux balles – pan pan ! – et on repart comme on était arrivé ; emballé dans un sachet fraîcheur pour jamais, ô grand jamais, se dénaturer. J’aimerais mourir dans mon sommeil lorsque j’en aurais l’âge. J’aimerais trouver que le rythme des lettres se calme, je suis perdu, j’ai passé une journée avec l’impression d’en vivre tout un tas. Le cœur dans une main, le cœur dans l’autre, jongleur des sentiments : auteur qui se compose en s’interprétant. A extrapoler sur des ensembles de mot déjà fait comme des plats surgelés je lance de nouvelles hypothèses sur la théorie du consommateur, celle sur laquelle j’ai disserté tout à l’heure. Gentillesse étalée comme de la confiture – comme de la culture pâteuse ; immense mélasse gluante. Les gens se la joue, alors je me joue des gens, joue sur la chance, gentiment surtout tend les joues qu’aux doux baisers. Faire des textes d’un paragraphe et se formater une autre vie, être sans fin omniprésent, insupportable. En tablant sur le fait que mon avenir m’intéresse, devrais je me couper l’herbe sous les pieds et me tuer ? Certaines paroles me laissent penser ça, et moi je ne les crois pas ces gens là, qui veulent mourir avant d’avoir vécu, d’avoir vu, d’avoir trop bu. Dans ma tête des lumières qui clignotent ; la vie ses péchés ses tentation, l’été ses pastèques et c’est melon.

On ira voir la mer oui, et j’espère pour nous qu’elle sera belle.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est toujours la même histoire.
On se croyait unique puis, non.
Des milliards d'autres personnes partagent nos
peines et désespoirs.
Impossible alors de vivre avec ses problèmes,
obligation égoïste de les arranger pour trouver d'autres thèmes
aux effets destructeurs bohèmes.

Je suis pas très lucide, beaucoup trop de fatigue. Un commentaire pas net, juste pour t'informer que j'ai découvert,
ton blog hier.
Et que j'ai pris un plaisir immense à boire chaque mélange de mots que tu nous sers.

Au plaisir (qui deviendra peut être immense, qui sait?)