20090406

Une page de mon "journal".



Larme légère d'un cœur qui pleure en la mineur.

Ma vie s'envole, je flâne au détour des rues, je n'aurais pas du grandir. Si j'avais su...
J'ai perdu ta trace dans un vrai bric à brac, un vide grenier de printemps. Je suis ému dans une friperie : j'y vois mon cœur en vitrine.
Eclat lumineux, explosion de couleurs ternes. Les mots glissent de mes doigts vers cette machine à écrire sans âge que je souhaite posséder. Je m'oublie lorsque mes pensées s'envolent.
Je regarde le ciel avec le rire de mes 5 ans.
Des choses magnifiques naissent dans l'espace étroit entre le ciel et notre tête.

1 commentaire:

Pacôme a dit…

Accrocher des rires au Ciel, oui.
C'est fou, comme on peut se perdre dans les mots d'un inconnu et finalement s'y retrouver.