20090320

Mouvance et mouvement.

Les grands ensembles prennent de haut une révolte silencieuse et introspective. Larme à l'œil, à la recherche constante d'un bonheur couard puisque fuyard. La fierté sous le bras, on commence à occuper une place importante, triste masse n'ayant que ses cordes vocales pour résister.
Dans ces dortoirs de béton la déprime semble facile. Gris sur gris, monde sans teinte rougeur et cœur à l'arrêt. Tu suspends ton souffle espérant mourir plus vite, et tu te retrouves simple quidam essoufflé. Un de plus, un de trop.
La marche continue laissant tant de gens sur le bas côté. La machine mise en branle, nous nous faisons avaler par la routine. Nous attendons la fin de cette nuit impossible. Nous attendons Godot en sommes.


Une boucle / Bouton repeat.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Nous n'attendons n'importe qui susceptible de nous tirer de là.
Seulement personne ne viendra.

Anonyme a dit…

Si jamais seulement l'envie t'en prenait, il faudrait l'éliminer de suite :)

Quel endroit fabuleux.