20090107

Vers libres volant sans but.


L'appocalypse !

Libido libertine louvoyant les limites lubriques de la littérature ludique. Liqueur libre dans larynx ivre. Lueur lyrique entre lignes, laideur maligne. Lymphatique, l'intelligence lâche sa rime : au loin l'idée s'anime. Lasso lent : l'assaut plus long. Lourd litre d'huile sans lipides et lances liquides longeant le ciel vide. Brûlures, luxures et larges débats métalliques : simple flics de l'idée et de l'envie. L'ivoire large louant les mérite de l'ivraie. Violons violent et l'acouphène en enclise. Accolé au litanies maladives des lions qu'ils sont, elle est lui, lui en elle ; rien : il l'est sans elle. Ailes de l'ange léchant ses hanches. Lisant, de fait, les préceptes qui nous lient à la vie — ainsi nul l'ignore : la loi du plus faible est celle que l'on arbore. L'animal qui l'habite tremble blanc dans son manteau noir. L'orange éclair de l'orage sombre, simple lanterne ; triste retour à la tombe.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Peut-être qu'il faut choisir pour mieux apprécier les choses dans leurs différences. Quoi que l'option du mélange n'est pas mal non plus. Varsovie, pour le rêve, l'égarement, l'inconnu, toutes ces choses à la fois mais aussi (et surtout) parce que c'est le titre d'un des albums de Saez fraîchement sorti et que je trouvais que cette ville laissait libre cours à l'imagination.

Anonyme a dit…

"L'esprit éminemment faux est celui qui ne sent jamais qu'il s'égare."
[Joseph Joubert, Extrait de Carnets]

Tu as donc un esprit véritable. :)

Anonyme a dit…

Intéressante théorie. Je pense que lorsque l'on prend conscience de son état prouve que l'on est pas totalement égaré. Tu peux pas être perdu si tu sens que tu dérives. Puisque dès le moment où tu comprends tes émotions elles commenceront à changer. Une cause n'estt jamais perdu temps que quelqu'un se bat pour elle. Je crois qu'on pourrait facilement rapporter cette théorie aux âmes humaines. Tu n'es jamais perdu temps que une personne (qui peut même être toi) à conscience de ton état. FUCK, excuse ma dérive qui se veut philosophique mais qui part en vrille (totale).

Anonyme a dit…

http://manathan-blues.skyrock.com

Anonyme a dit…

J'ai moi aussi entamé une fâcheuse vieille bagarre avec l'optimisme. Je suis d'accord avec toi sur cet abattement difficile. L'amour et le mal-être risquent d'avoir raison des Hommes (ou pas).

Anonyme a dit…

Marseille? Tu dois être sous la neige toi aussi alors.

Anonyme a dit…

La différence se situe.
Entre les personnes capables,
et celles qui ne le sont pas,
de réaliser leur projets.

Courageux mais pas téméraires comme on dit.