20090108

Sinon...

[....] J'étais perdu et il a fallu que je crie.
J'ai sauté dans la décapotable, démarré et suis partit en trombe à travers la ville. Sans m'arrêter sans respirer. J'étais presque pitoyable, essoufflé à la place des chevaux sous mon capot. Faut dire que ça galopait sec dans ma tête. Toutes ces révélations affreuses sur qui a couché avec qui et qui et au final a tué qui. J'aurais jamais cru Damien capable de faire ça. J'ai allumé une clope le temps de réfléchir. J'ai jeté le zippo sur le siège vide à côté. La nuit était belle, pleine d'étoiles malgré les lumières de la ville. En crachant des nuages de fumée acre, mon esprit torturé se demandé comment j'allais annoncé ça à Chloé. Perdu au sens propre comme au figuré, âme en peine, l'été était chaud, on prononçait les mots canicules au moins 20 fois dans la journée. Comme une balle déjà pleine de sang j'ai navigué toute la nuit sans m'arrêter. Au matin, à l'aube, en rentrant chez moi j'ai vu que l'on m'avait cambriolé. J'ai vu aussi le corps de Chloé dans une mare de sang. Rouge sur blanc. Deux minutes après les flics m'arrêtaient. Paraitrait-il que c'est moi qui l'ai tué. [...]

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Last-call@hotmail.fr, je prends la tienne avec plaisir :).