20090110

I'm trav'lin' light.

Je suis la boucle avant d'être la période. Je suis ce que tu adules et ce que tu hais. Je suis ce bonbon acidulé, mais amer, sucré pour les périodes de doute.
Je suis le riddim qui fracasse tes enceintes, et je suis la part d'ombre : un fou et une femme enceinte. Je suis autant que tu es. Alors nous sommes et je suis un amoureux de musique, de cinéma, d'art au sens propre et au figuratif, je passe l'arme à gauche pour un premier chef d'œuvre gauche. Je suis et je pense, "je pense donc je suis" Descartes l'a déjà dit.
Je suis juste fou mes amis. Mais je suis sain d'esprit.
Je ne dis pas je cris.
Je ne vis pas, j'écris. Je suis une bombe à retardement.
Je suis un cœur qui s'ouvre sans souffrir.
Je suis innocent, doux immaculé, quand j'en ai envie. Je sais très bien être fourbe, et vil si le cœur m'en dit. Je suis cuivre, et alliage. Je suis l'air que tu respires puisque toi tu es mon oxygène. Amour, eau fraiche, je suis tout ça sans l'être. Au royaume de l'immatériel, je suis ta première fois, ta seconde et ainsi de suite jusqu'à ta dernière.
Je suis poète à mes heures, mais je sais être terre à terre. Je suis la physique poussée à son extrême. Mon cœur est mathématique, puisque binaire, sur une thématique ternaire : Espoir, Désespoir, Amour. Je suis amoureux, c'est ainsi.
Je suis celui qui ne s'arrête pas, je concède, puis excède par envie de revanche. Revanchard à mes heures que je perds, je suis rien et tout ; une simple rafale. Je suis vent et calme plat. Je suis contradiction, problème de diction, émotion... Je touche le fond.
Je suis celui qui tourne en rond, et celui qui sait ou il va. Je suis et je ne sais me décrire. Je suis tout et son contraire, pour peu que le contraire soit mieux, soit plus beau, soit plus attachant.
Je suis le nouveau né et je suis ce vieil homme incinéré. Je suis un dommage collatéral de la vie. Je suis un être humain, j'avance, pour ne pas reculer. Je suis l'instinct de survie, je suis le jour, je suis la nuit...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tout n'est que contradiction.
Le juste milieu est hors d'atteinte.
L'excès est devenu une addiction,
de la jeunesse qui ne finira pas éteinte.

A propos de mon article, avec du recul, je pense que t'as raison. Lorsque l'on jette un regard dans le rétroviseur, il devient encore plus dure d'avancer vers les coups durs, les coups bas qui nous attendent.