20090114

Il n'y a rien à dire, alors, trouver un titre...


Le sentiment de rien, c'est exactement ce que je ressens là maintenant. Si seulement je pouvais contrôler ma vie ne serait ce qu'un peu, je changerais tellement de chose. Il est tard, ou tout simplement trop tôt. Je ne comprends plus rien, ne veux plus comprendre remarque. Je me soule jusqu'à plus soif, et la seule chose qui me reste, c'est ma salive dans ma bouche pâteuse. Je ne dors plus, ou si je le fais, c'est en compagnie de cauchemar. Holly shit, ma vie dérape, fait une grande trace sur la chaussée, je suis un pantin, et c'est bien ça le problème. J'ai beau me rassurer, me dire qu'on l'est tous, j'y crois même pas. Ce n'est pas grave, je me suis trompé, je ferais mieux la prochaine fois, et la prochaine fois je ne me réveillerais peut-être pas plus fatigué qu'au couché, peut-être que j'aurais pas cette sensation de vertige, moi qui ne supporte pas les hauteurs. Je n'ai rien à faire de mes journées alors je les complète comme je peux, à coup de vide. J'ai 18 ans, et si l'on m'avait dit que c'était comme ça, pas sur que j'aurais signé.
Nous sommes mercredi, et dehors, il y a du vent, au plus je pense à ma vie de ces dernières semaines et au moins je la comprends. Prise de conscience dans le McDo hier, c'est vrai quoi, comment une histoire peut déraper comme ça ? Je n'ai pas du être livré avec un mode d'emploi fiable face à ces situations. Depuis, je vivotte, c'est reposant d'ignorer le reste. Qu'importe, on roulera notre vie dans un joint que l'on prendra la peine de fumer à s'en brûler les doigts. Un 20 feuilles quand tu vois la masse de bullshits que j'y effriterait. Des nuages âcres, et moi au milieu, chacun ses brouillards, je préfèrerais le fog anglais, mais je n'ai pas le choix. Il faut que je supporte les gueules défoncées de gens que je n'aime pas, mais en étant trop bourré pour m'en rendre compte. L'ennui que l'on réserve pour les soirs tristes, moi je l'étale chaque jour un peu plus devant moi, pâte fine pour patisserie indigeste.
Toujours les mêmes sons, jamais les même rimes, aléatoire quand il s'agit du rythme. Une vie ternaire, une joie binaire, autant se jeter, ça ira peut-être plus vite. La chute sera tellement longue que l'on perdra son temps inconsciemment.
Que des tours devant l'arc-en-ciel. Et mon sourire pâle en voyant un voyant ridicule clignoter au bas de mon écran. Et une rage au ventre lorsque je constate la masse d'emmerde que j'ai pu entasser en un peu plus d'un mois. Let's have a happy new year, last was more than shitty.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je sais pas comment tu fais pour réussir à tenir un site normal.
J'en ai testé deux trois qui resteront à l'abandon.

Sinon c'est chouette ici, ça te va mieux.

Anonyme a dit…

Je pense que la mort aurait eu une discussion avec sa conscience qui lui aurait clairement fait comprendre que truand n'était pas un métier intéressant. ;)

Anonyme a dit…

Il y a toujours un truc qui nous échappera de toute façon. Tourner en rond dans un piège à con et si c'était ça notre vie? Un enchaînement de merdes qui nous échappent jusqu'à ce qu'on trouve l'échappatoire possible face à l'ennui.