20090127

Du sable sur les paupière. My mind is roaming deeper & deeper.

Il y a des bruits au loin, des enfants qui jouent. Il y a le vent surtout. Les vagues se fracassent sur la digue, et des fous jouent avec les éléments. Des voiles au loin, partout, et le bleu, le vide, le silence de l'apocalypse. Après la connaissance de ces évènements, il n'y aura plus rien, parce qu'on aura touché la facilité : on pourra mourir heureux.
J'ai pleuré, tout l'après midi, alors que je regardais le soleil descendre, que j'avais froid dans mon cuir. J'étais assis là, nulle part sur la plage, et j'ai repensé à cette soirée de septembre que nous avions passé ici. Ensuite, on s'était tous séparé. Maintenant ? Plus rien. J'ai repensé à la vie depuis, cette agitation douce des études supérieure. Ces rires partagés, ces goûts communs que l'on se trouve avec d'autres personnes : une nouvelle vie qui commence. Ce perpétuel recommencement. Comme de nouvelles journées.
Il y a des mois de ça, je disais que j'étais devenu adulte lorsque le claquement du portail de mon lycée s'était refermé, une dernière fois sur mon dos. Maintenant je ne sais pas. Sans doute, oui. Le vent sent le sel, et cette odeur, c'est celle des courants d'air qui soufflent dans ma tête, provoqués par le vide. Être seul en étant accompagné. Toutes ces personnes que l'on garde dans le cœur, mais qui manqueront pour toujours à l'appel. Les sourires tristes ne gomment pas les souvenirs, alors on s'enterre avec, et on médite, le regard planté dans le bleu de l'horizon. J'aurais aimé que tant de personnes soient à mes côtés, mais j'étais seul et je faisais avec, du moins, je le pensais. Il a fallu rentré, et la compression des corps dans le bus et le métro m'a peut-être ramené à la vie. J'ai rapporté en souvenir de cet après midi, des centaines de photos, et du sable. La marque indélébile que rien ne sera plus pareil. Quand tu souris dans mes souvenirs, tu es toujours aussi belle. j'ai regardé le soleil devenir rouge. Le marchand de sable ne m'apportera pas ce soir ma dose de sommeil, qu'importe, j'ai l'esprit qui vagabonde.

1 commentaire:

Mélissa a dit…

J'ai bien fais de reprendre la lecture de ce blog à cet article.