20090308

Conte de l'absurde.

Prendre ta jovialité tribale pour un cadeau au début m'intéressait. Maintenant tu m'ennuies. Et ce fait est l'interrupteur de toutes les passions semble-t-il. On a un appart' haussmanien sur la rue de la république et à nos pieds il n'y a que le tumulte d'une rue envahit. Au loin la mer et le soleil qui s'y couche tous les soirs. Tu as jeté mes affaires par la fenêtre l'autre jour. Je les ai ramassé, les ai remit à leur place. Tu as baissé les bras, acceptant ta défaite. La signature de l'armistice semble loin, je ne retrouve plus mes chaussures, mes livres ni mes CD. Tu ris, alors je cache tes produits de beauté. Certains potes me demandent pourquoi j'en reste là avec toi, pourquoi on se sépare pas. Ils ne comprennent pas. Ils savent pas que c'est comme ça que l'on fonctionne.

C'est pour ça qu'en partant ce matin, après avoir caché toutes les copies que tu devais rendre à tes élèves, j'ai posé cette bague sur la table basse. C'est pour ça qu'en rentrant, nous avons fait l'amour comme jamais, et c'est ainsi que tu m'as dit oui pour la vie, juste après avoir joui.

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